Le futur de la climatisation : vers un avenir radieux ?

Un nouveau rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) est paru ce mois et met l’accent sur l’urgence d’améliorer l’efficacité des systèmes de refroidissement. Pourquoi ? Quelles sont les problématiques rencontrées ? Explications.

Le réchauffement climatique, une des causes principales de l’utilisation de la climatisation

C’est un fait dont tout le monde parle depuis quelque temps : la Terre se réchauffe. Au fil des années, de plus en plus d’épisodes orageux violents ont lieu. Les étés deviennent aussi de plus en plus caniculaires et les achats de climatiseurs se développent. Il faut aussi compter tous les accessoires et autres produits assimilés, comme des caches climatisation chez Air 3D.

Les ménages situés aux quatre coins du globe font le choix d’acheter une climatisation pour combattre la chaleur de plus en plus présente. Mais c’est souvent au détriment de la qualité et de l’efficacité de ces appareils de refroidissement. En effet, ces appareils consomment encore beaucoup d’électricité.

L’Agence internationale de l’énergie a tiré la sonnette d’alarme mardi 15 mai, sur les dangers de la généralisation de la climatisation à travers le monde et a recommandé une utilisation d’appareils moins gourmands en énergie.

Les conséquences d’une augmentation de l’utilisation du réseau électrique

D’ici 2050, la demande mondiale en climatisation pourrait tripler et atteindre la barre de 5,6 milliards de climatiseurs contre 1,6 milliards aujourd’hui si aucune action n’est entreprise. Ce qui correspondrait à une vente de 4 nouveaux climatiseurs chaque seconde pour les 30 prochaines années.

Les climatiseurs et les ventilateurs représentent déjà près de 20 % de l’électricité totale consommée dans les bâtiments (bureaux et habitations) aujourd’hui. Trois pays concentrent à eux seuls, près de 70 % de la consommation totale : les États-Unis, le Japon et la Chine.

Les conditions de vie et les revenus s’améliorant dans certains pays en développement, les besoins en refroidissement vont donc être grandissants dans les régions les plus chaudes. Leur confort va être augmenté, mais il ne faut pas que cela soit au détriment de l’environnement.

L’accès mondial à un air tempéré « aura un impact significatif sur la demande énergétique globale des pays concernés, mettant la pression sur les réseaux électriques et faisant augmenter les émissions (de gaz à effets de serre) locales et mondiales », prévient le rapport.

Développer l’efficacité des climatiseurs pour un impact moindre

Des améliorations concernant l’efficacité pourraient permettre une réduction de moitié de la croissance de la demande en air conditionné, grâce à des normes de performance obligatoires.

Si un scénario d’efficacité, compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris se met en place, cela favorisera la diminution des constructions de nouvelles infrastructures électriques pour répondre à cette demande croissante.

Des mesures au niveau de l’étiquetage, ainsi que des normes strictes de performances énergétiques obligatoires devront être prises. C’est la solution la plus facile et la plus rapide à mettre en œuvre pour contrer ce fléau, selon l’AIE.

Augmenter l’efficacité des climatiseurs rendra son coût beaucoup abordable, plus durable, réduira les coûts d’investissement, de carburant et d’exploitation, et surtout limitera l’impact sur l’environnement. Des appareils efficaces combinés à des sources d’énergie plus propres peuvent minimiser de manière radicale la pollution et toute émission néfaste pour l’environnement.

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